Aujourd'hui, pour changer un peu du numérique et des concours, je vous présente un de mes dessins à la mine de graphite.

Ce dessin a déjà quelques années (2007-2008).
Le personnage a été dessiné lors d'une séance en atelier (Pose de 20 mn - Modèle : Pascal) et terminé par la suite.
Le décor (imaginaire) m'a demandé quelques heures de travail supplémentaires

Comme j'avais pensé à prendre des photos en cours de travail , voici les différentes étapes :
(la première image correspond au travail de 20 mn en atelier)

Entre

le plein et le vide...

l'opaque et le transparent
le durable et l'éphémère
le figuratif et l'abstrait
le réel et l'imaginaire
la droite et la courbe
le dessin et la photo
la durée et l'instant
le noir et le blanc
le dur et le mou
la vie et la mort
la mort et la vie
le jour et la nuit
le froid et le chaud
la réalité et le rêve
le stable et la chute
la matière et l’esprit
le crayon et la feuille
l'inerte et le fluctuant
l'obscurité et la lumière
l'émetteur et le récepteur
la verticale et l'horizontale
...

Voici enfin mon deuxième entrelacs sur carton.

En ce moment, je refais complètement mon entrée (électricité, placards, plafond, sol, peinture... tout quoi) (un autre style de création ;) mais pendant les pauses, j'ai tout de même réussi à terminer cette deuxième série d'entrelacs.
J'ai même réussi à vous faire une vidéo de la progression de ce dessin.
J'ai trouvé une nouvelle manière de réaliser les vidéos, ce qui me permettra d'en refaire une plus propre de Cirith Ungol quand cette peinture numérique sera terminée.

En attendant, voici mes entrelacs 02 terminés.
La première vignette permet de voir les détails et la seconde, c'est la vidéo (les connexions lentes souffriront sans doute un peu :/

Pas de nouveauté aujourd'hui car je rentre de quelques jours au vert et je n'ai fait qu'une aquarelle (pas terrible d'ailleurs), juste pour prendre en note la forme intéressante des nuages. Et puis, il faut du temps pour se remettre en route, surtout avec l'aquarelle. Je n'avais pas sorti mes pinceaux et godets depuis plus d'un an ; depuis mon carnet saami (visible dans les albums).

Alors, je vous ai extrait de mes cartons deux vieilles choses poussiéreuses mais dont je ne suis pas trop mécontent.
Ce sont deux dessins réalisés à la mine de graphite sur du papier "photocopie" A4.
"Le gardien" et "la passagère"

Ils datent de... 1984 ! La préhistoire !!! 

Ce matin, j'ai démarré un nouvel entrelacs "téléphonique" sur carton.
Premiers traits :

En fait, je me rends compte que j'ai quand même produit deux trois trucs en traditionnel depuis l'été dernier.
Même si mes pinceaux ne sont pas beaucoup sortis et que mes aquarelles doivent être proches de la dessiccation.

Pour rester donc dans le traditionnel, voici deux illustrations qui cartonnent ;)
Et oui, depuis le portrait du RER (et déjà avant, en fait), je suis très "carton".

La première, c'est ce que j'appelle du "dessin téléphonique".
Vous savez, le genre de chose qu'on griffonne sans y penser quand on est au téléphone et qu'un interlocuteur intarissable joue les prolongations.
Dans cet esprit, je me suis lancé dans la réalisation d'entrelacs figuratifs sur un morceau de carton d'emballage.
Le mot d'ordre : ne pas réfléchir à l'avance et progresser lentement à chaque fois que quelques minutes de libre se présentaient.
Je suis assez content du résultat et en ferais certainement d'autre :)

Réalisé au stylo-bille

La deuxième est une idée que j'ai eue en travaillant des effets de... carton... en infographie (ici)
Vous reconnaîtrez aisément la bestiole qui était le sujet d'un concours dont je vous parlerai dans un autre billet (pour ceux qui n'auraient pas suivi l'affaire... ;)

Réalisé à l'encre sur carton très mouillé.

J'attends vos commentaires !

Bonjour à tous,

me revoilà après plus d'un mois de panne internet (pas simple pour nourrir un blog ! ;-)

En attendant, j'ai terminé mon pastel, inspiré par un retour de Paris en RER.
Voici le résultat (donnez-moi votre avis !) avec aussi une photo des "coulisses" (le montage du carton en volume)

Comme ce n'est pas très lisible sur la photo, voici le texte écrit en bas du portrait :

"Absorbée par la lecture, mine sombre, tristesse, dureté presque, comme les autres, elle se fond dans la masse des citadins fatigués que charrie la rame du RER vers la banlieue. Retours de travail. Dures journées. Mines sombres.
Elle se fond, se dissout. Elle va disparaître sans doute, capturée par les lettres en lignes imprimées de son roman. Son image tremble, s'amenuise, la transparence semble l'emporter. Elle n'est déjà plus... Et puis non... L'image se stabilise, redevient réelle et, curieusement, c'est la rame, avec sa masse de citadins fatigués, qui se plisse, glisse, gondole et peu à peu disparaît."

Toutes les étapes :