Salut Philippe
On imagine facilement un beau voilier, guidé par ce goéland vers...
@+
Thierry

• • filR

    Vendredi 20 Mars 2020 à 19:06
    

    Hello Thierry,

    C'est un bon début !!! 
    
    J'espère que vous allez tous bien et que le confinement n'est pas trop pénible.
    Prenez soin de vous !
    
    Bises aseptisées :)

Il règne un air dramatique, avec ce ciel foncé, la mer déchaînée, les vagues jetant leur écume en l'air. Le bateau (de pêche?) est dans une situation complexe, périlleuse... il risque le drame ?! Je crois que non car le goéland reste imperturbable, son vol est horizontal comme si les vents qui agitaient la mer n'avaient aucune influence sur la carrure de ses ailes. Il est blanc, vêtu de lumière... il représente l'espoir ou au moins la paix dans ce cadre dramatique. 

Ce que j'imagine: Un bateau de pêche avec un mouvement de roulis. Les pécheurs avec leur ciré jaune éclatant qui s'agitent pour gérer la situation, tant qu'il est encore temps... Au loin la terre en vue. Une Terre sans artifices, sans nature luxuriante, juste une terre qui ne tient comme promesse que le repos que les pêcheurs méritent.

Merci Philippe pour cet exercice, idée géniale... comme d'habitude. bises.

(Peut on avoir une indication? le bout d'image représente quelle proportion de l'image réelle: un tiers, un quart, un sixième,....?)

 

• • filR

    Mercredi 25 Mars 2020 à 13:44
    

    Bruno… Lequel ? (j’ai plusieurs possibilités ;)

    Bravo en tout cas ! C'est une belle interprétation. Un peu éloignée de mon idée de départ mais ça, ce n'est pas important du tout puisqu'il ne s'agit pas tant de deviner le sujet que de faire travailler son imaginaire et de s'évader. Donc, toute interprétation est bonne !

    Je trouve ton texte très réussi. Il colle bien à la situation actuelle, finalement :)

    Si l'exercice est populaire, j'en concocterai d'autres :)

    Pour l'indice, même si ce n'est pas très important, l'extrait représente à peu près un dixième de l'illustration finale.

    Bises et bon courage.

     

    

  • Bruno Raba

    Mercredi 25 Mars 2020 à 15:32

    ;)

  • filR

    Mercredi 25 Mars 2020 à 22:03
    

    Je m'en doutais un peu mais je voulais être sûr ;)

    Gros bisoux à vous 2,5 :)
    
    PS. J'ai des nouvelles par O.

 

… et partie de Xaintrie depuis si longtemps que sa pèlerine semblait devenue sans couleur ; pas plus que le ciel tumultueux dont les rosés mêlés aux embruns ne se décidaient finalement pas à être tout à fait tendres. Elle était partie dans un temps ancien où mue par une certitude qui ne disait pas son nom et qui était une sorte de prémonition l'avait finalement jetée là, après bien des pérégrinations, sur cette embarcation à la proue de laquelle la mouette indiquait que la terre se rapprochait enfin.

Enfin le retour au pays ...

• • filR

    Mercredi 25 Mars 2020 à 13:36
    

    Bravo Éliane.

    Ça donne envie de lire la suite (ou le début ;)
    
    À quand la sortie du roman ?
    
    Ça se passe bien le confinement à La Gane ?
    Les rencontres sympas ici et là et les chantiers participatifs manquent, c'est sûr, mais on a quand même une sacrée chance d'être naturellement déjà isolés à la campagne :)
    
    Bises à toustes

L’appel au large

Le soleil avait du mal à percer la brume matinale. La houle déversait à mes pieds des vagues tumultueuses. Mais du haut de la falaise, j’étais protégé des embruns salés. Cela fait quelques jours que me prend l’envie de partir au large. Descendant d’une longue lignée de marins plutôt intrépides, tantôt pirates, tantôt représentants du roi, pêcheurs au long court ou aventuriers en quête de nouveaux territoires, l’envie me prend de prendre la mer. Curieuse expression que celle de prendre la mer : la mer nous prend plutôt deux fois qu’une, avec son mouvement perpétuel, souvent rebelle et parfois tantôt calme, souvent nourricière mais parfois cruelle. La mouette devant moi danse dans le vent, insouciante dans la tempête, rieuse se jouant des courants d’air. Elle semble m’appeler à la suivre, à oser défier les éléments.

Soudain, elle pousse un cri. …

• • filR

    Mercredi 25 Mars 2020 à 13:40
    

    Super, Bernard !!

    Comme pour Éliane : à quand la sortie du roman ?
    
    C'est chouette. Je commence a me dire que j'ai bien fait de faire cette proposition :)
    Peut-être bien que je vais proposer bientôt une autre image ;)
    
    Pas trop dur le confinement ?
    
    J'espère que tout le monde va bien dans la famille !

    Prenez bien soin de vous !!!
    
    Bizzz

 

Après une grande journée au soleil à préparer le jardin, je suis rentrée au cantou pour reprendre cette drôle d'aventure que tu nous proposes là, Philippe … Pas facile, tu n'as rien dévoilé de plus de ton image ; il nous faudra donc faire long feu de nos écrits …

 

 

 

Voyons cela : tu me demandes ci c'est un début ou une fin d'histoire que j'ai raconté. Hé hé … à bien y réfléchir je me le demande moi même.

 

Je ne peux pas me détacher si vite de l'ambiance ambivalente de cette vague au premier plan. Pas plus que des récits pulvérisés d'eau saline de mes comparses …

 

Il me faut donc revenir à l'amour immodéré de la mer de cette mystérieuse femme au long manteau usé alors qu'elle ne vivrait jamais près d'elle. Que, ni ses histoires d'amour, ni aucun autre hasard de la vie ne la fixerait jamais sur quelque littoral que ce soit. La mer, ce serait, tout au long de sa vie, comme un rêve, un Graal presque approprié et toujours échappé. Un rendez vous manqué. Perpétuellement… Combien de fois se sera-t-elle assise dans le sable face aux déferlantes bruyantes qui chassaient ainsi ses pensées à peine formulées ? Puis elle repartirait, chaque fois, abasourdie et presque sereine.

 

Une terrienne,

 

Il faut bien dire que son départ de sa terre pré-natale remontait à si loin qu'elle ne pouvait s'en souvenir. Et pour cause ! À peine ses propres premières divisions cellulaires entamées, elle s'était sentie expatriée, loin de son nid, de son point de chute dans le monde … amas de petites cellules baignant dans un liquide presque marin aux lueurs roses, personne n'avait entendu son cri de mouette « reeeeste, reeeeeste ... » Bien sur, elle n'avait rien vu des paysages qui défilaient. Pas plus des plaines traversées que des montagnes gravies. Elle avait été bercée par le trajet et en garderait plus tard ce goût prononcé pour toute occasion de prendre la route. Mais la déchirure était là. Initaitique.

 

 

 

Il lui faudrait donc apprendre à revenir.

 

Revenir, inlassablement et pour ce faire, devenir un peu sorcière ...

 

 

 

 

 

• • filR

    Samedi 28 Mars 2020 à 23:46
    

    
    
    Ce n'est pas grave que presque rien ne soit dévoilé. L'imagination est libre et à chacun la sienne :) 
    Mais, d'une certaine manière, tu n'es peut-être pas si loin que ça de l'illustration finale.
    
    Bon confinement au soleil (plus pour très longtemps… Ils annoncent la neige pour lundi !)
    
    Bises à toustes
    
    
    
    PS. Demain, je pense mettre une nouvelle image-prétexte pour de nouvelles aventures imaginaires :)

Yes ! :)

 

Certainement un peu facétieux, Philippe semble vouloir nous faire languir dans l'attente d'une partie en plus de l'image … nous confronter à un peu plus d'observation, réveiller nos neurones endormis par trop de confinement … mais oui ! Comment ai je pu passer à côté de l'élément essentiel ? Le détail par lequel la suite de l'histoire ne se déroberait plus sous nos doigts ?

 

Le faisceau de lumière !

 

Voila une piste qui me permet de reprendre mon récit où je l'avais laissé ; un peu sorcière cette femme là avais je prétendu ; un être un peu ésotérique, semblant descendre du ciel, éclairant parfois les choses et les êtres de cette lumière étrange dont parfois nous voyons auréolées certaines de nos rencontres les plus précieuses : les chats et les enfants s'endormaient sans difficulté contre elle et c'est bien là le signe de sa puissance n'est ce pas ?

 

 

 

• • filR

    Dimanche 29 Mars 2020 à 17:45
    

    Ah non, juste cet extrait est suffisant. La preuve ! ;)
    Je me demande même si on ne va pas être obligé de demander au gouvernement de prolonger encore le confinement pour te laisser avancer dans ton histoire :D
    C'est chouette !
    
    Quand tu seras à court d'idées, tu pourras toujours passer à l'image 2 (en en attendant d'autres…).
    
    Encouragements ! 
    
    PS. L'image finale sera dévoilée en entier quand elle sera terminée mais je vais laisser languir le public pour permettre à d'autres de s'exprimer sans influence de ma part

nooooooon ! pas de prolongation ! pitié !

De toutes façons, tu sais bien que nous vivons déjà un peu en reclus nous tous, la tribu des sauvages du Silo et par là même nous réfléchissons à comment venir en aide à ceux qui sont bien moins lotis que nous ...

En tous cas, merci pour tes publications-sources d'inspiration-défi de récits et autres rêveries qui me voient parfois, l'outil en main, immobile au milieu du jardin et rêvant dans le vague, cherchant comment raccrocher l'histoire à l'image ...

• • filR

    Dimanche 29 Mars 2020 à 18:10