• Je m'envole pour le Canada (Yukon) dans une semaine.

    J'ai de nouvelles pages de mon carnet d'aquarelles de cet hiver à mettre en ligne, mais la préparation du départ me prend beaucoup de temps. Ce n'est pas certain que j'y parvienne avant le 31 juillet.

    Au Canada, je pars pour accompagner des groupes en descente de rivières (950 km en tout en canoë).
    J'emporte, bien entendu mon carnet et mes aquarelles, mais je n'aurais sans doute pas trop le temps de peindre pendant les deux séjours canoë. En revanche, au retour du Nord (Inuvik), je vais installer un campement pour une dizaine de jours le long de la Dempster Highway. Là, j'aurai plus le loisir de sortir mes pinceaux.

     Je vous montrerai ça à mon retour cet automne.

    Il se pourrait bien d'ailleurs que dans les années à venir, j'organise des séjours là-bas spécialement pour les peintres. Avec le même genre de circuits dans la nature sauvage du Yukon, mais avec deux fois plus de temps, pour pouvoir se poser et peindre. Whitehorse, Dawson City, le Klondike, la ruée vers l'or, les sujets ne manquent pas !. J'ai le même projet en Mongolie...
    Si ça se fait, j'en reparlerai ici bien sûr !

    En attendant de nouvelles images, voici une aquarelle tirée d'un de mes carnets de voyages au Yukon (2002)

    On peut en voir d'autres sur mon site carnets de voyages.

    @+
    Philippe


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  • Comme indiqué dans mon message précédent, j'ai mis en diaporama quelques pages de mon carnet de voyage de cet hiver. Certaines pages ont été réalisées entièrement sur place (quand je trouvais une cabane bien chauffée, ou dans ma voiture), d'autres une fois rentré, d'après des crayonnés, des notes et quelques-unes de mes photos.

    Pour voir les pages du carnet (je compléterai au fur et à mesure de leur achèvement) c'est ici.

    Mais voici quelques images des "coulisses" (le carnet au moment de mon retour et quelques détails peu visibles dans le diaporama).

    Avant / Après :



    Détails :

     

    Le papier de ce carnet (19 x 20) n'est, bien entendu, pas fait pour l'aquarelle !
    Plutôt pour le dessin au graphite ou à la plume.
    Je l'avais acheté au Canada dans le but d'en faire juste un livre d'or pour une exposition (celle de mes ciels) que je n'ai jamais trouvé le temps de monter.
    Il est assez lisse et je me suis laissé surprendre au début car les pigments avaient du mal à accrocher. Après trois pages d'adaptation, j'ai utilisé cette caractéristique pour travailler des mélanges "après coup" assez humides et des retraits de couleur. Au bout d'un moment il devient toutefois plus absorbant et, s'il est trop mouillé (ou si j'insiste trop), il apparaît des petites tâches foncées dans les fibres qui ne disparaissent plus au séchage. Ce n'est pas inintéressant, d'ailleurs.
    Le problème (ou le défi stimulant) à l'aquarelle, c'est qu'il faut presque tout réapprendre à chaque fois que l'on change de papier ! Beaucoup d'aquarelliste n'en change d'ailleurs jamais plus, une fois trouvé celui qui leur convient. Pour ma part, j'aime bien cette remise en question permanente qui réserve parfois d'agréables surprises. La surprise, ça fait aussi parti de l'aquarelle !


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    1 commentaire
  • Je mettrai en ligne un peu plus tard de nouvelles pages de mon carnet de voyage de cet hiver en Scandinavie (balade saamie). Voir les albums (dans la marge).

    En attendant, voici deux illustrations réalisées à mon retour et inspirées des légendes de ces contrées nordiques.

    Si la première, celle du troll pétrifié par les premiers rayons du soleil il y a quelques décennies, est plutôt "classique", la seconde est plus originale. J'ai baptisé ce second personnage "VARPUPÄÄ" ("Tête de brindilles" en Suomi). À ma connaissance, il n'existe pas dans les légendes scandinaves.
    Cette aquarelle m'a été inspirée par les "balais de sorcière" que j'ai souvent observés sur les grands bouleaux de la région des Tunturis au sud d'Inari (Finlande). Cette concentration, en boule, de petites branches très serrées est due à un champignon parasite : le Taphrina (dans le cas du bouleau). D'où l'idée de ce "gnome sylviphobe", qui s'en va consciencieusement contaminer ses victimes pendant le long hiver boréal.
    Si ce drôle de personnage est né de mon imagination (inspiré tout de même par certains trolls norvégiens), le jeune bouleau, avec sa forme si curieuse, lui, existe vraiment. Je l'ai vu au milieu d'une clairière enneigée, au sud d'Ivalo.

    La technique employée est un mélange de "mouillé sur humide" et de "humide sur sec" avec de très nombreux passages de lavis, surtout pour les rochers.
    Le papier est du Canson C à grain (ce n'est pas forcément mon préféré) 20 cm x 30 cm.

    Voilà donc pour ces deux premières aquarelles postées sur ce blog.
    N'hésitez pas à me laisser un commentaire (en bas de l'article), quelle que soit la date de votre visite

    @ bientôt
    Philippe

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